La zoothérapie : soigner avec les animaux

Les thérapies avec l’animal ont le vent en poupe. Un phénomène lié à notre intérêt croissant pour nos amies les bêtes et nos envies actuelles de retour à la nature. Zoom sur la zoothérapie.

La-zootherapie-soigner-avec-les-animaux_imagePanoramique647_286A qui s’adresse la zoothérapie ?

L’aide de la zoothérapie s’avère précieuse pour les personnes, enfants ou adultes, en situation de handicap physique (polyhandicapés, accidentés, non-voyants, malentendants, personnes souffrant de troubles neuromusculaires,) ou psychique (personnes atteints d’autisme, de troubles psychiatriques, souffrant de dépression, de troubles de l’alimentation ou de l’image de soi). Elle est de plus en plus utilisée pour les malades cancéreux, car réparatrice de l’image du corps, et pour les personnes âgées, chez qui elle stimule la mémoire. Elle est aussi employée pour resocialiser les prisonniers et jeunes délinquants, ainsi que pour apprendre aux enfants « difficiles » à contrôler leurs émotions et se concentrer. On y a recours, également,  en thérapie familiale (être le frère ou la sœur d’un frère ou d’une sœur handicapée, résoudre les conflits parents/enfants, surmonter un traumatisme). D’une façon générale, la présence d’un animal est thérapeutique : elle apaise, égaye et incite avantageusement à se soucier d’un autre que soi.

Des chiens, des chats mais aussi des lamas

Les animaux choisis doivent être familiers, rassurants et attiser la curiosité. Le chien, le chat, le cheval, l’âne, la chèvre, le lapin et le hamster sont les principaux acteurs en thérapie animale. Avec une présence particulière du chien. Celui-ci nourrit une relation privilégiée avec l’humain : il est à la fois un compagnon à protéger et un protecteur. Comme le note Philippe Hofman, psychologue clinicien, dans Le Chien est une personne(Albin Michel), il est « un support idéal pour les projections et les fantasmes » et il se pourrait bien qu’il nous comprenne mieux que nous le comprenons. Selon le psychologue, le chien éveille la créativité, l’imagination, développe l’empathie et stimule les personnes dépressives.

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